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Intestins: une extension du cerveau?

microbiote et nerf vague : pivot de la santé !

L’intestin n’est pas juste un tube ou un filtre digestif qui sert à convertir la nourriture en énergie.

Notre intestin est tel une extention d’un cerveau avec un système nerveux entérique (au moins 100.000 milliards de neurones) qui fonctionne avec des cellules nerveuses similaires à celles du cerveau.

L’intestin (grêle) fait 6 à 8 mètres de long. Sa structure en villosités (comme les circonvolutions du cerveau) permet d’augmenter la surface d’échange (et donc de digestion). Cette surface d’échange est également habitée par une quantité et une diversité de bactéries incommensurables (Nous avons en nous plus de bactéries que de cellules humaines – entre 1 à 2 kg de bactéries !) qui forment un écosystème organisé et unique : le microbiote

Le lien entre le cerveau et les organes vitaux (cœur, reins, système digestif,…) se fait via le fameux nerf vague (appelé aussi nerf pneumogastrique).

Ainsi le cerveau et l’intestin sont tous les deux des émetteurs et récepteurs qui communiquent principalement via le nerf vague.  

Ce dernier s’étend du cervelet (la base du cerveau) jusqu’au thorax et à l’abdomen.

Il est bidirectionnel et il a de très nombreuses branches.

 

C’est une voie primordiale de la régulation végétative (autonome) parasympathique (ralentir les fonctions organiques pour conserver l’énergie). Le nerf vague déclenche la sécrétion de neurotransmetteurs tels que l’acétylcholine qui, en cas de besoin et de façon autonome, calme l’organisme et lui permet de lancer le processus de digestion (salivation, production de sucs digestifs, enzymes intestinaux) qui n’est possible que dans le ‘calme’ (parasympathique).  D’où l’importance de garder ce nerf vague en bonne santé !

 

Il y a durant cette dernière décennie foison de recherches sur les bactéries du microbiote et leur impact sur notre santé physique et psychologique.

On en vient à penser que Pasteur avait tout faux et que certaines techniques médicales basées sur la désinfection, les antibiotiques et les vaccins sont tout à fait dépassées.

Il existe différents types de bactéries.

L’intestin est une barrière qui ne laisse normalement rien passer, elle est une imperméable protection.

En cas de déséquilibres (de la muqueuse et/ou du microbiote), la paroi, la membrane intestinale se dégrade, devient plus poreuse et certains parlent de perméabilité intestinale ou d’intestins poreux.

Les cellules entérocytes qui forment la paroi de l’intestin sont intrinsèquement liées et forment normalement un tissu intègre (jonctions serrées).  Si des espaces, des trous, des pores se forment dans cette paroi supposée être intègre et imperméable, alors le système immunitaire se met en guerre contre ce qui rentre par ces des pores ouverts de la muqueuse qui sont reconnus comme étrangers.

A petites doses, on subit une micro infection chronique, mais au long court ou à grosses doses, cela a pour conséquences de l’inflammation, de l’oxydation et une réaction auto-immune, le tout provoquant un cercle vicieux puisque la paroi intestinale, attaquée par le système immunitaire, l’inflammation et l’oxydation, devient de plus en plus « hyperméable ».

 

Certains éléments (en particulier certaines protéines) ainsi mal digérés/dégradés passent à travers la barrière intestinale et se retrouvent dans la circulation sanguine provoquant une activité « opioïde » dans l’organisme avec tous les effets que peuvent avoir de la morphine dans le corps : effets cognitifs, psychopathologiques.

Le cercle vicieux se poursuit, puisque les bonnes bactéries diminuent (en diversité, surtout !) et l’intestin se colonise de mauvaises bactéries qui envoient un mauvais signal au cerveau (via le nerf vague) et empêchent la production de certains neurotransmetteurs (sérotonine, GABA, acétylcholine) absolument indispensables à notre (sur)vie.

Ce processus est corrélé à, voire à l’origine de, la grande majorité des maladies chroniques modernes y compris les maladies dites mentales (dépression, anorexie/boulimie, autisme, anxiété, troubles bipolaires, schizophrénie, etc)

Certaines recherches démontrent que c’est notre façon de vivre (bouger, manger, penser…) qui influence l’état du microbiote, d’autres études prouvent que c’est notre microbiote qui serait à l’origine de notre façon de vivre (bouger, manger, penser).  Les deux  sont probablement vrais et le nerf vague est d’ailleurs bidirectionnel.

Il est possible que les mécanismes sous-jacents soient liés au fait que le microbiote est impliqué dans la modulation de l’inflammation systémique, la production de neurotransmetteurs (comme la sérotonine, les GABA, la dopamine,…) et la régulation de l'axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HPA), impliqué dans la réponse au stress.

Les solutions?

Les meilleures solutions sont bien entendu préventives : bien manger, garder l’équilibre de la flore intestinale, fuir le stress, stimuler son nerf bague, bouger (faire du sport dehors), garder un minimum d’hygiène électromagnétique, méditer,…etc.

Pour se battre activement contre les conséquences d’un intestin déboussolé qui subit et fait subir à tout le corps et l’âme les conséquences néfastes de façon vicieuse, il existe des solutions naturelles et non-invasives.

 

De façon non exhaustive, ni en ordre de priorité mais plutôt à déterminer au cas par cas, on peut proposer les approches suivantes :

  • Apprendre à gérer le stress et l’énergie (reprendre confiance sur le contrôle de soi-même) avec notamment des techniques de kinésiologie appliquée, de respiration, de recentrage)

 

  • Recoloniser l’intestin avec de bonnes bactéries , avec quelques remarques :

    • il est quelques fois nécessaire de d’abord éradiquer des mycoses envahissantes – la plus courante est candida albicans qui se nourrit de sucre - avant de conseiller des probiotiques !

    • Pour booster la colonisation de bonnes bactéries, des fibres sont indispensables (par exemple des fructo-oligosaccharides !).  On parle alors de pré-biotiques. Ils ont l’avantage de pénétrer dans l’intestin sans avoir été digérés et de multiplier et  favoriser la croissance des bactéries bénéfiques qui s’y trouvent (ces fibres spécifiques sont leur repas préféré !).

    • Les « bonnes bactéries » sont différentes pour chacun : on ne conseille pas les mêmes probiotiques à quelqu’un d’obèse ou à quelqu’un de déprimé ou à un autiste : C’est une des raisons qui fait que les probiotiques classiques qu’on vend en pharmacie n’ont guère d’effets, ou pas assez.  Il faut cibler précisément les souches en fonction du profil.

    • De même il faut veiller à la qualité des probiotiques, leur enrobage (certains probiotiques doivent être protégés des acides gastriques pour arriver intacts dans l’intestin), leur conditionnement (les probiotiques sont fragiles à la lumière, la chaleur et même la présence d’autres médicaments, ou de pollution électromagnétique !).

    • En cas de prise d’antibiotiques (il arrive que ce soit nécessaire et il ne faut pas les diaboliser), il faut pendant, et ensuite (3 semaines après) ,  absolument entamer une  sérieuse cure de probiotiques pendant  au moins 3 semaines.

    • Contre-indications : Certains probiotiques sont contre-indiqués aux enfants ou aux adultes souffrant d’un déficit immunitaire, que ce dernier soit congénital, lié à une maladie (lymphomeleucémie…) ou à un traitement médical (immunosuppresseurcorticoïdechimiothérapie…).

 

  • Veiller à l’équilibre biochimique : certains éléments nous sont indispensables et sont souvent en très grave carence : magnésium, vitamine C et D, oméga 3..

 

  • Hydrater : la déshydratation est la pire chose qu’on puisse faire subir à un intestin ou à un cerveau ! Il faut donc boire de l’eau, et si possible de l’eau potable (pas celle du robinet qui est indubitablement polluée et qui a perdu sa structure naturelle).  L’eau a une structure (clusters) et une mémoire… Elle transmet donc une information !  Imaginez que l'information transmise, que vous ingérez, soit perturbatrice ou toxique? Les scandales à ce sujet font foison.

 

 

 

 

 

Dans ma pratique, j’essaye de combiner ces différentes approches et ces méthodes et techniques sont mises à disposition de mes patients en fonction de leurs profils.

De façon non exhaustive :

  • Techniques de kinésiologie appliquées (recentrage énergétique, ancrage, lissage des méridiens, braingym, Touch for Help, ,…) expliquées pédagogiquement

  • Techniques pour « décoincer » la nuque, le dos, le psoas,…déblocage des chaînes musculaires (le matériel ? votre propre corps !).

  • Appareil infrarouge (biophotomodulation avec de l’infrarouge froid)

  • Techniques de dépollution électromagnétique (nettoyage énergétique, utilisation des plaques de Kolstov (CEF) et des ondes de forme)

  • Structuration de l’eau (par les CEF et/ou les ondes de forme)

  • Biorésonnance : plaque « RSV », diapasons, …

  • Neurofeedback dynamique (NeurOptimal)

  • Conseils probiotiques spécifiques /compléments alimentaires : adaptés et testés kinésiologiquement

 

Ces méthodes ou techniques ont toutes en commun les points suivants :

  • non-invasives (on ne prend pas le risque de faire plus de mal que de bien)

  • documentées (ce n’est pas de la sorcellerie, c’est basé sur de vraies recherches en double aveugle)

  • pour la plupart, faisables en toute autonomie, sans la nécessité absolue d’un spécialiste, un thérapeute ou un praticien (indépendamment du prix élevé par exemple d’un système de neurofeedback ou d’un plateau RSV)

 

 

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Je ne suis pas thérapeute, mais psychologue ! Je n’ai pas la prétention de DIAGNOSTIQUER ou de SOIGNER… En réalité, ce que je propose c’est que chacun soit son propre thérapeute et améliore lui-même, son état de santé globale (physique et psychique, vibratoire) en comptant sur la plasticité cérébrale, l’homéostasie, la motivation d’aller mieux…

Ma pratique est avant tout « pédagogique ».

Agir sur le nerf vague : reconnecter, activer, libérer, stimuler ou réguler le nerf vague…Cliquez ici pour quelques techniques effficaces.
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